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Villégiature de la famille royale

Le décès d’Adélaïde d’Orléans en 1847 et la Révolution de 1848 qui renverse le roi Louis-Philippe  mettent un terme brutal au développement du Domaine de Randan qui entre dans un long sommeil.

En 1871, la chute du Second-Empire permet aux membres de la famille d’Orléans de rentrer en France après 24 ans d’exil. Antoine d’Orléans, duc de Montpensier, fils cadet du roi Louis-Philippe entre en possession du Domaine de Randan que lui avait légué sa tante Madame Adélaïde. Epoux de la sœur de la reine d’Espagne, il vit à Séville ou il mène une cour fastueuse. Cependant, il séjourne régulièrement au château de Randan dont il complète l’ameublement en puisant dans ses riches collections.

A sa mort en 1890, c’est sa fille aînée, Isabelle d’Orléans, comtesse de Paris, Infante d’Espagne, qui hérite du Domaine de Randan. Veuve depuis 1893, cette princesse se partage essentiellement entre son palais andalou de Villamanrique, sa résidence d’hiver, et son château de Randan, sa résidence d’été. Elle développe une véritable passion pour son domaine auvergnat qu’elle modernise.

La comtesse de Paris décède en 1919. Son « cher Randan » échoit à son fils cadet, Ferdinand d’Orléans, dernier duc de Montpensier, qui en fait sa résidence principale. Chasseur invétéré, il créé dans le château un Musée de la Chasse rassemblant une exceptionnelle collection d’animaux naturalisés, aujourd’hui l’un des fleurons du Domaine.

Le mariage du duc de Montpensier avec la marquise de Valdeterazo en 1921 précède de peu son décès en 1924 et l’incendie du château en 1925. Dès lors le Domaine de Randan tombe dans l’oubli et se dégrade progressivement.

La duchesse de Montpensier, décédée en 1958,  sera le dernier membre de la famille royale de France à posséder Randan.

Isabelle d’Orléans, comtesse de Paris.

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