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Les jardins et le parc, d'une superficie de 100 ha, représentent l'une des plus importantes créations paysagères françaises de la première moitié du XIXème siècle. Ils conjuguent les influences française, anglaise et italienne, perpétuent la tradition du jardin paysager du XVIIIème siècle et annoncent les évolutions de l'art des jardins sous le Second-Empire.
Au moment de son acquisition par Adélaïde d’Orléans, en 1821, le château de Randan est entouré de 40 ha de terres qui sont affermées et cultivées. Après en avoir retrouvé la jouissance, la princesse confie leur aménagement à Pierre François Léonard Fontaine. L’un des rares éléments qui prééxiste est l’avenue plantée d’ormes qui relie le village au château.
En quelques années les terres agricoles sont transformées en parc d’agrément : des milliers d’arbres sont plantés, des allées sont créées, des étangs sont creusés, des bassins sont construits…
Progressivement, Adélaïde d’Orléans achète des centaines de petites parcelles afin d’agrandir son nouveau parc qui, vers 1840, atteint une superficie de 110 hectares. L’un des avantages de cet accroissement est de mettre en relation directe le parc d’agrément et le massif forestier et de passer imperceptiblement de l’un à l’autre.
Comme le château, le parc fait l’objet de travaux incessants jusqu’à la Révolution de 1848 qui contraint la famille d’Orléans à l’exil.
Durant la seconde moitié du XIXème siècle le parc, régulièrement entretenu, ne fait l’objet d’aucune modification notoire. Par contre, dans les années 1910, la construction de la ligne de chemin de fer Vichy-Clermont l’ampute de 10 hectares dans son extrêmité sud (actuel Parc de Nemours, propriété communale).
Jusqu’en 1919, année du décès de sa propriétaire, Isabelle d’Orléans, le parc de Randan est dans un état d’entretien parfait. C’est l’incendie du château, en 1925, qui marque le début de son abandon.
Depuis 1999 le parc de Randan est progressivement remis en valeur. Il est classé Monument Historique dans sa totalité et labellisé Jardin remarquable par le Ministère de la Culture. Ses bois sont certifiés comme étant gérés et exploités de manière durable (label PEFC).
Plan du parc, 1828.