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Jeune public

Le Domaine de Randan se prête particulièrement à une découverte par le jeune public. Chaque année il accueille des scolaires pour des activités pédagogiques (visites thématiques, arts plastiques, lectures, étude de l’environnement…) et/ou des activités de plein-air (initiation au golf, course d’orientation, …). Depuis longtemps il collabore avec des enseignants, notamment le Réseau d’écoles des Terres Noires.

A ce jour nous n’avons pas de personnel spécifique pour l’accueil du jeune public mais nos agents se tiennent à votre disposition pour élaborer tout projet (propositions de visites adaptées, mise à disposition du parc, propositions de jeux pédagogiques, questionnaires,…).

Le Domaine peut être abordé sous de nombreux angles : histoire, histoire de l’art, architecture, mobilier, paysage, environnement…Cependant, deux points forts retiennent l’attention du jeune public : le parc et le musée de la Chasse.

 

LE PARC :

Le parc  peut-être mis à disposition des classes pour des activités éducatives et sportives.

Pour l’observation et l’étude de l’environnement nous pouvons vous mettre en relation avec des intervenants spécialisés (ornithologue, botaniste, sylviculteur, plasticien,…).

L’immensité des espaces permettent d’accueillir simultanément plusieurs classes pour des activées variées.

Le sentier de découverte déjà en place allie la promenade à la pédagogie. Long de 3 kms, il est ponctué par des panneaux d’information qui mettent en avant certains aménagements du parc et identifie des arbres. Il permet aux plus grands d’approfondir leur connaissance sur le Domaine et d’aborder l’art des jardins. Les plus jeunes apprendront à lire un plan, à se repérer dans l’espace, à guider les plus grands, à observer et reconnaître les arbres… Le sentier peut être écourté en fonction de la résistance de chacun.

 

LE MUSÉE DE LA CHASSE :

Créé au début du XXèmesiècle, le Musée cynégétique du duc de Montpensier renferme une collection exceptionnelle de 450 animaux qui ont été naturalisés par l’un des  plus grands  taxidermistes, le londonien Rowland Ward.

Cette collection se caractérise par le nombre d'espèces rassemblées, la grande qualité de la naturalisation, la mise en scène des animaux, son intérêt historique et scientifique..

Récemment  restaurée, elle constitue un support pédagogique remarquable, notamment pour les enseignants des écoles maternelles et primaires.
 

Ecole maternelle (toutes sections)

Pour les plus jeunes, la collection offre un bon moyen de découvrir le vivant. Elle permet notamment de repérer ce qui distingue le vivant du non-vivant, d'identifier les différentes parties du corps et les cinq sens, de comparer et de classer selon la forme, la taille, la masse, la contenance.

Le musée de la chasse peut également introduire le principe de collection et inciter les enfants à observer et décrire des œuvres du patrimoine.
 

Cycle des apprentissages fondamentaux (CP et CE1)

Puisque la collection rassemble des espèces chassées en Europe, en Afrique, en Amérique et en Asie, elle permet tout d'abord une découverte du monde. Grâce à l'utilisation de supports tels que des photographies, cartes, mappemondes, planisphères, globes, les enfants seront à même de découvrir des formes de représentation de l'espace.

Les vitrines de la collection présentent également les animaux dans leur milieu naturel, ce principe du diorama offre donc la possibilité de se représenter le monde du vivant et d'en dégager les principales caractéristiques : naissance, croissance, reproduction, nutrition et régime alimentaire des animaux. Ils pourront ainsi se familiariser avec les liens qui unissent êtres vivants et environnement et apprendre à respecter ce dernier.

Enfin, la collection permet d'initier les enfants à une application des arts visuels : la taxidermie.
 

Cycle des approfondissements (CE2, CM1 et CM2)

La collection propose une approche assez complète du vivant tant dans son unité et sa diversité que dans son fonctionnement. Elle permet de faire émerger les thèmes de la biodiversité, de l’unité du vivant, de sa classification, les stades du développement d’un être vivant, les conditions de développement des végétaux et des animaux ainsi que les modes de reproduction des êtres vivants. De plus, puisque les animaux sont représentés dans leur milieu naturel il est aisé d’aborder le thème de l’environnement en le déclinant : adaptation des animaux aux conditions du milieu, notions de chaînes et de réseaux alimentaires, évolution d’un environnement géré par l’homme, etc.

La collection donne également l’occasion d’illustrer l’histoire des colonies puisque Ferdinand d’Orléans a profité de l’expansion coloniale pour étendre son terrain de chasse.

Enfin, « la sensibilité artistique et les capacités d’expression des élèves sont développées […] par la rencontre et l’étude d’œuvres diversifiées relevant des différentes composantes esthétiques, temporelles et géographiques de l’histoire des arts ». C’est ainsi que les instructions du Bulletin officiel soulignent l’importance des pratiques artistiques et de l’enseignement de l’histoire des arts. Les œuvres de la collection peuvent être présentées en relation avec une époque, une aire géographique, une forme d’expression et une technique.

On peut même envisager de trouver dans la collection un écho aux récits de voyage ou aux récits d’aventure que les enfants auront pu lire.
 

Modalités d’une découverte

Ce contact avec la collection peut se faire à travers différents biais. Il implique cependant un travail préalable dans le cadre scolaire. On peut envisager que la collection accompagne la découverte du vivant au fil de l’année, une fois les thèmes relatifs à la découverte du monde et aux sciences expérimentales étudiés en classe, la collection peut offrir un prolongement tout à fait adapté pour les enseignants. Des visites ponctuelles à la fin des différentes leçons pourraient permettre de fixer les connaissances et de les réinvestir de manière ludique. D’autre part, on peut prévoir la mise en place d’un jeu de piste qui viendrait clore l’année scolaire et qui solliciterait tous les acquis de l’année. Dans un cas comme dans l’autre, ces animations ne peuvent être mises en place qu’en partenariat avec les enseignants.

Différentes activités peuvent être proposées. Ces activités peuvent constituer les éléments d’un jeu de piste ou être mises en place indépendamment les unes des autres. Cela sera à déterminer avec les enseignants en fonction de ce qu’ils jugent possible de réaliser :

  • Repérer les grandes familles d’animaux représentées : identifier les animaux grâce à leur caractéristiques (poils/plumes/écailles ; pattes/palmes ; museau/bec)  et les classer selon l’espèce à laquelle ils appartiennent (reptiles, mammifères, oiseaux). On peut envisager de fonctionner par équipes, chaque équipe devant se concentrer sur une espèce et devant trouver un maximum de spécimens de cette espèce dans un temps limité (les espèces peuvent figurer sur une liste avec une photo).

  • Sur le même modèle, on peut faire identifier les animaux aujourd’hui menacés (pour leur faire prendre conscience de l’impact de l’homme sur l’environnement) : la grande outarde et le problème de l’usage des pesticides, l’albatros et le problème de la pollution des mers, etc.

  • Repérer les erreurs dans les dioramas : certaines vitrines présentent des inexactitudes. Une fois que les élèves connaissent les habitudes alimentaires et l’environnement naturel de certaines espèces ils peuvent chercher les erreurs dans les vitrines : l’aigle pygargue emportant un agneau (proie trop lourde pour l’aigle), le lynx et son environnement (pas de milieu aquatique). On peut aider les enfants en leur donnant des images sans « erreur » afin de leur faire faire un travail de comparaison et de les aiguiller vers la bonne réponse.

  • Qui suis-je et où suis-je ? On peut envisager de donner les principales caractéristiques des animaux sous forme de devinettes, aux enfants ensuite d’identifier les spécimens et de les retrouver dans les vitrines.

Cette liste n’est pas exhaustive et peut être complétée, notamment en élargissant les domaines d’exploitation de la collection (géographie, histoire des arts, histoire, lettres, etc.).

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