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En 1958, José-Maria de Huarte, second époux de la duchesse de Montpensier, hérite du Domaine de Randan. La famille de Huarte restera propriétaire du site jusqu’en 1999.
En 1982, grâce à l’engagement de l’administrateur du Domaine de l’époque, les premières mesures de protection au titre des Monuments Historiques sont prises – classement du château, inscription des dépendances – et les premiers travaux conservatoires sont engagés – mise en place d’un parapluie en tôle sur l’aile des cuisines. Suivra en 1991 le classement Monument Historique de l’ensemble des collections conservées sur place.
En 1999, alors que le Domaine est mis en vente et que les collections sont promises au feu des enchères, L’État (Ministère de la Culture), le Conseil régional d’Auvergne et le Conseil général du Puy-de-Dôme s’associent de manière exemplaire pour sauver du démantèlement le dernier domaine royal créé en France. Un accord entre les pouvoirs publics et la famille de Huarte permet de stopper in-extremis la vente aux enchères des collections : la Région et le Département financent l’acquisition du Domaine, l’État se porte acquéreur des collections.
De 1999 à 2003, l’Association de gestion et de préfiguration du Domaine royal de Randan administre temporairement le site, élabore un projet de remise en vie et mène les travaux les plus urgents. En 2000, la protection au titre des Monuments historiques est étendue : classement de l’ensemble des bâtiments et du parc.
En 2003, en accord avec ses partenaires, le Conseil régional devient seul propriétaire du Domaine de Randan, ouvre le site au public et poursuit depuis les travaux de sauvegarde.
Enfin, en 2008, l’État transfert au Conseil régional la propriété de l’ensemble des collections qu’il avait acquis en 1999.
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